TRADUCIR UN FRAGMENTO DE LA SOMBRA DE LO QUE FUIMOS (2009) DE LUIS SEPÚLVEDA EN EL AULA DE LENGUAS EXTRANJERAS DE LA UNIVERSIDAD EN GABÓN: MÉTODO Y ANÁLISIS

Liliane Surprise OKOME ENGOUANG Ep. NZESSEU et Liza Gladys BOUKANDOU KOMBILA
Ecole Normale Supérieure
CRAAL, CRAHI, ENS, Gabon
lokomeengouang@gmail.com
luclicias1@yahoo.fr

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Resumen

En el mundo de la educación, la traducción académica es una actividad esencial en el aula de idiomas extranjeros de la universidad. Requiere un método riguroso de interpretación de lo verbal y lo no verbal para comprender los elementos discursivos y, con ello, el comportamiento de cada lengua y cultura involucradas y el contenido del discurso. Sin embargo, en Gabón, debido a la insuficiencia de docentes especializados en este ámbito de la traducción y, a veces, por la deficiente organización de los departamentos de idiomas, la imparten especialistas en ramas afines (literatura, lingüística, historiadores, etc.) que a menudo desconocen las exigencias teóricas y metodológicas de esta actividad pedagógica así como los objetivos que se la asignan. Este artículo, que pretende servir de guía para la traducción pedagógica, consiste en evidenciar tres experiencias de aula de la clase de traducción directa, a partir de un fragmento de texto de la novela La sombra de lo que fuimos (2009) de Luis Sepúlveda que anonimizamos en clase. Más concretamente, el artículo muestra el enfoque adoptado en tres clases (Licenciatura 3 – CAPC 1[1] – Licenciatura 3[2]) para llegar a una traducción aceptable del texto. La contribución se basa en la teoría interpretativa de la traducción. La traducción producida refleja la importancia del análisis del soporte en el acto de traducir y, con ello, en el desarrollo de destrezas lingüísticas y reflexivas de los alumnos.

Palabras clave: Análisis, Traducción, Español, Aula de lenguas, Gabón.

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LES DEFIS LOGICO-SÉMANTIQUES DE LA TRADUCTION DANS LE ROMAN MAROCAIN D’EXPRESSION FRANÇAISE

Naoufal EL BAKALI
École Supérieure Roi Fahd de Traduction de Tanger
Université Abdelmalek Essaâdi- Maroc
Laboratoire de Traduction, Terminologie et Lexicographie
nelbakali@uae.ac.ma

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Résumé

Les sciences du langage ont toujours été pour la traduction le socle de la construction de son objet d’étude. Nul ne peut prétendre que la traduction est un champ purement linguistique, puisque son existence précède celle des autres disciplines liées à la linguistique. De plus, les sciences du langage agissent dans un espace délimité, à travers lequel plusieurs domaines s’entassent en vue d’étudier la parole humaine dans toutes ses représentations, à l’image de la didactique des langues, la terminologie, l’élaboration des dictionnaires, la linguistique, la sémantique, la grammaire française, le langage et le cerveau, la phonétique et la phonologie, le traitement automatique des langues et la traduction. Désormais, le sujet que nous entreprenons oscille entre l’approche linguistique et sémantique, à l’égard de la traduction. Pour ce faire, nous envisageons étudier les défis rencontrés par les traducteurs quant à la traduction d’énoncés relevant de la littérature marocaine d’expression française. De ce fait, nous mettrons l’accent sur les questions linguistiques relatives aux interférences morphosyntaxiques et sémantiques au moment du passage de la langue source vers la langue cible. De là, notre article s’articule autour de trois axes : le premier vise la définition de l’essence du texte traduit. Pour le deuxième, nous examinerons les écueils interlinguistiques de la traduction littéraire, alors que le troisième axe tient à répondre à la question du bilinguisme étroitement liée au roman maghrébin d’expression française.

 

Mots-clés : Traduction- Littérature- linguistique- signe- bilinguisme

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LES BIENS MAL ACQUIS : LE PARCOURS D’UNE FORMULE DANS LA PRESSE ÉCRITE SÉNÉGALAISE

Mouhamed ABDALLAH LY
IFAN Cheikh Anta Diop
Chef du laboratoire des études sociales
mouhamed.ly@ucad.edu.sn

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Résumé : Quels sont les auteurs et les propagateurs de l’expression « biens mal acquis » dans la presse écrite sénégalaise? Comment elle a pu s’imposer au détriment d’autres mots et expressions qui indiquent l’accaparement des ressources publiques: « enrichissement illicite », « détournement », « abus de biens sociaux », « concussion », « corruption », « malversation », « prévarication », « blanchiment d’argent sale », « rétro-commission », « fraude », etc.? Que dit de plus ou de moins l’expression « biens mal acquis » par rapport aux autres termes de ce lexique non exhaustif des mots qui désignent les « biens publics détournés »? Dans cette contribution, nous présenterons quelques éléments d’analyse sur la genèse de la formule « biens mal acquis », c’est-à-dire les processus de construction et de circulation de l’expression ainsi que ses plateformes de lancement.

Mots-clefs : formule, biens mal acquis, controverse, débat public, presse écrite, Sénégal.

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NUMERIQUE ET DOCUMENTATION DES LANGUES IVOIRIENNES: QUELS ENJEUX?

ESSY Amenan Eliane
IPNETP (Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel)
Centre de Recherche et de Production de L’IPNETP
elianeessy @ yahoo.com

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RESUME

Reléguées à l’usage tribal et familial, les langues ivoiriennes sont taxées de langues inférieures.Ce présent article montre comment l’innovation linguistique, à l’ère du numérique est une réalité et comment archiver les données sur nos langues en vue de leur enseignement. Les analyses nous permettront de comprendre que les langues ivoiriennes peuvent s’implanter dans le système éducatif et s’étendre à tous les domaines d’activités de notre pays dans le but de les rendre plus compétitives à l’instar des langues d’enseignement (français, anglais…).A cet effet, notre réflexion sera axée sur le rôle prépondérant du numérique dans l’archivage et la divulgation de nos données technologiques.

Mots-clés : numérique – innovation – impact- enseignement- langue

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ASPECTS GRAMMATICAUX DES PSEUDONYMES DES INTERNAUTES DANS LA PRESSE ECRITE ET NUMERIQUE DU BURKINA FASO

Adama OUÉDRAOGO
Université Norbert ZONGO, Koudougou (Burkina Faso)
Laboratoire Lettres, langues, arts et communications (LABOLAC)
Courriel : ouederadams5@gmail.com

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Résumé

L’histoire politique du Burkina Faso, marquée par une alternance d’instabilité (coups d’État) et de stabilité (élections de divers ordres), n’occulte pas l’actuelle dynamique sociale communicative mue par la liberté d’expression. Ce ferment de la démocratie est un droit dont usent les Burkinabè, notamment à travers les technologies de l’information et de la communication. De ce fait, les sites d’informations et les journaux foisonnent de commentaires et de messages d’internautes. Or, les clés d’accès et d’activité sur nombre de sites sont les pseudonymes qui contribuent à l’expression anonyme d’opinions. Si de tels moyens de dénomination sont aussi déterminants sur la toile, comment sont-ils alors formés et utilisés ? Cette réflexion est organisée autour d’une étude grammaticale approfondie de pseudonymes recueillis dans trois organes de presse burkinabè : Lefaso.net, L’Observateur paalgaet Le Pays. Les analyses démontrent que la structuration morphologique et syntaxique de ces pseudonymes ainsi que leur utilisation grammaticale sont assurées par divers assortiments de procédés linguistiques formels, sémantiques et

Référentiels.

Mots clés : presse écrite, presse numérique, pseudonyme, grammaire, référenciation.

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SOUS-ENTENDUS METONYMIQUES DES PHRASES AVERBALES DANS LE TRANSPORT A BRAZZAVILLE

Arsène ELONGO
Université Marien Ngouabi, Congo
Email : arsene.elongo@umng.cg

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Résumé : Le présent travail permet d’analyser des sous-entendus métonymiques des phrases averbales dans le transport à Brazzaville. Il vise à mener une étude sur les enjeux des implicites métonymiques propres à la communication entre le transport et les clients. A cette fin, nous appliquons quelques critères de la pragmatique comme le contexte linguistique, situationnels et mémoriel, qui sont considérés comme les moyens d’interprétation dans les phrases averbales à valeur métonymique. Nous explorons les données recueillies dans le champ du transport afin d’étudier le rapport étroit entre langage et profession d’une part, et entre la variation diatopique du style repris par tous les usagers des bus de transport en commun. Ainsi, nous arrivons à la conclusion que les phrases averbales dégagent les sous-entendus métonymiques et des injonctions implicites et qu’elles dépendent des référents évocateurs des lieux administratifs, commerciaux et des noms propres des personnages historiques.

Mots clés : Métonymie, Implicites, Injonction, Pragmatique, Énoncé

Abstract: This work makes it possible to analyze metonymic inferences of averbale phrases in transport in Brazzaville. It aims to conduct a study on the issues of implicit metonymics specific to the communication between transport and customers. To this end, we apply some pragmatic criteria such as the linguistic, situational and memorial context, which are considered as the means of interpretation in the averbale sentences with metonymic value. We explore the data collected in the field of transport in order to study the close relationship between language and profession on the one hand, and between the diatopic variation of style taken up by all transit bus users. Thus, we come to the conclusion that the averbale sentences release the metonymic innuendoes and implicit injunctions and that they depend on the evocative referents of the administrative, commercial and proper names of the historical figures.
Keywords: Metonymy, Implicit, Injunction, Pragmatics, Statement

ELEMENTS DE GRAMMAIRE DESCRIPTIVE ET DE SOCIOLINGUISTIQUE POUR UN PROJET DE DICTIONNAIRE DESCRIPTIF DU FRANÇAIS GABONAIS

Jean-Aimé PAMBOU (ENS/LCC)
et Paul Achille MAVOUNGOU (UOB/GRELACO)

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Résumé : Kromann et alii (1991, p.2773) déclarent : « Il y a une division naturelle des tâches entre la grammaire et le dictionnaire. La grammaire a généralement pour tâche de formuler les règles générales régissant une catégorie grammaticale particulière, tandis que le dictionnaire s’occupe du mot ». Sur la base de cette division des tâches entre la grammaire et le dictionnaire, la présente étude se propose de réfléchir d’un point de vue synchronique sur les particularités lexicales et morphosyntaxiques au plan national qui pourraient constituer la base pour la rédaction d’un dictionnaire descriptif dérivé d’une grammaire descriptive. Lesdites particularités lexicales et morphosyntaxiques pourront par la suite constituer la liste des lemmes-candidats de la nomenclature du premier dictionnaire descriptif du français du Gabon, dérivé d’une grammaire non prescriptive.

Mots clés : Français gabonais, grammaire descriptive, dictionnaire descriptif, particularités linguistiques

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LES RITUELS COMMUNICATIFS DES FANG-NTUMU A L’AUNE DES PARADIGMES DE RECHERCHE DE L’INTERACTIONNISME

MEBIAME-AKONO Pamphile
Université Omar Bongo

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Résumé

Le présent article analyse les rituels communicatifs des Fang-ntumudans une perspective interactionniste. Son objectif est de montrer que les Fang-ntumu recourent fortement aux pratiques communicatives dans leurs différentes activités quotidiennes.

En inscrivant cette recherche sous la bannière de l’interactionnisme et de la pragmatique des interactions verbales, nous nous proposons dans cette contribution, d’interroger les pratiques discursives des Fang-ntumu, spécifiquement les actes de langage de salutations, et de compliments.

Notre méthodologie s’adosse à l’observation de corpus « authentiques », avec pour intention, la descriptiondu fonctionnement de ces deux actesrituels communicatifs attestés dans les échanges verbaux des Fang-ntumu.

Mots –clés : Rituels communicatifs, salutations, compliments, interactionnisme, Pragmatique des interactions verbales, acte de langage, Fang-ntumu.

HYBRIDATION CULTURELLE ET CREATIONS LEXICALES DANS LE GONE DU CHAABA D’AZOUZ BEGAG

Syntyche ASSA ASSA
Université Omar BONGO – Libreville / Gabon
Centre d’Etudes et de Recherches Littéraires sur les Imaginaires et la Mémoire (CERLIM)
Centre de Recherche et d’Etudes sur le Langage et les Langues (CRELL)
Emails: syntouassaassa@gmail.com; asastyche@yahoo.fr

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Résumé

Cet article se propose d’interroger les créations lexicales dans Le gone du Chaâba, d’Azouz BEGAG. L’entre-deux culturel dans lequel se trouve le narrateur-personnage, favorise un processus de créolisation linguistique qui donne naissance à des parlers hybrides. Evoluant au sein des univers algériens et français dont les valeurs sont le plus souvent incompatibles, Azouz le personnage principal de l’oeuvre possède malgré lui une identité hybride dont il cherche à concilier les appartenances arabe et française. L’hybridation identitaire du personnage s’exprime de manière plus éloquente à travers son parler créole si bien que Le gone du Chaâba n’est plus à lire simplement comme une oeuvre autobiographique faisant la promotion de l’identité hybride mais comme un roman polyphonique dont le foisonnement des ‘‘langues’’ témoigne d’une multiplicité de discours.

Mots-clés : créolisation, hybridation, interculturalité, langue, polyphonie

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APPROCHES PLURIELLES ET INTEGRATION DES LANGUES MATERNELLES DANS LE SYSTEME ÉDUCATIF GABONAIS

Wouarene Merlot MBANDA
Centre de Rcherches sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (CRESEM, UR 7397), Université de Perpignan Via Domitia (UPVD)
wouarene@gmail.com

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Résumé :

Le Gabon a manifesté, depuis quelques années, le désir d’institutionaliser ses langues maternelles. Seulement, cette volition socio-didactique demeure, à ce jour, à sa phase théorique. Parmi les principaux facteurs qui peuvent justifier le « constat d’échec » de cette politique linguistique éducative, nous pouvons relever le choix des langues, le niveau de standardisation de celles-ci et l’argument de l’impécuniosité. À la lumière de cette factualité glottopolitique, nous comprenons que s’il faille proposer une méthodologie pour l’institutionnalisation des langues maternelles au Gabon, celle-ci devrait, dans un premier temps, être capable d’éconduire le débat autour des questions susmentionnées. Cette communication propose les approches plurielles comme méthodologie sociodidactique pour l’enseignement des langues maternelles gabonaises. Ces approches prétendront développer chez les élèves des aptitudes métalinguistiques concomitantes de l’ouverture à la diversité linguistique et culturelle à travers des activités impliquant à la fois plusieurs variétés linguistiques et culturelles. Notre proposition tient compte du paradigme méthodologique actuel qui vise une éducation plurilingue dans une visée de « bilinguisme additif » et, plus loin, de « trilinguisme extensif ».

Mots-clés :

Langues maternelles, Politique linguistique éducative, Approches plurielles, Socio-didactique, Gabon.

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